OCE prélève l'air pour contrôler l'exposition aux poussières aérosols

OCE Ouest Contrôle Environnement prélève l’air pour mesurer l’exposition aux poussières d’amiante, bois, plomb, silice, fibres céramiques réfractaires et poussières réputées sans effet spécifique.

Prélever l'air et l'analyser pour vous garantir un air plus sain

Laboratoire spécialisé dans le prélèvement d’air et des matériaux, OCE intervient sur vos chantiers et dans vos entreprises pour contrôler l’exposition à différents produits aérosols.  amiante, plomb, poussières de bois, silice, fibres céramiques réfractaires – FCR, et autres poussières réputées sans effet spécifique – PSES. Tous ces polluants sont en effet reconnus comme dangereux pour la santé par l’INRS. En outre, toutes ces substances font partie de la liste des substances CMR : cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques à l’exception des PSES. D’où l’importance de faire contrôler l’air inhalé, par des experts reconnus dans ce domaine, tels que les professionnels du réseau OCE.

Le prélèvement d'air : un métier qui nécessite une accréditation

Le code de la santé publique et le code du travail qui définissent les valeurs limites d’exposition des personnes, dans leurs lieux de vie et les lieux de travail. Cette règlementation exige que les professionnels qui effectuent les prélèvement d’air soient accrédités par le COFRAC – Comité français d’accréditation.

CICEA OCE, ainsi que des professionnels de son réseau OCE sont accrédités par le COFRAC – portées d’accréditation disponible sur www.cofrac.fr. Cela veut dire que le COFRAC s’assure de la mise en application de normes spécifiques à ce métier, et la surveillance via des audits qui ont lieu tous les ans dans les établissements accrédités. 

CICEA OCE réalise des mesures d'empoussièrement sur différents aérosols

D’origine naturelle, le terme amiante (du grec « amiantos » qui signifie incorruptible), désigne une variété de silicates hydratés, de morphologie fibreuse.

Le mot amiante fut employé pour la première fois par Pline l’Ancien au 1er siècle après J.C. mais ses propriétés furent comprises et exploitées bien avant. Déjà les Egyptiens travaillaient les fibres d’amiante pour confectionner les sanctuaires dans lesquels ils déposaient leurs pharaons.
Pratiquée depuis l´Antiquité, l´extraction d´amiante ou « asbeste » en vieux français a commencé à se développer après 1860 avec la découverte de grands gisements et sous l´impulsion de l´industrie textile.

Dans les années 1900, l’amiante était principalement utilisée sur les chantiers navals et dans l’industrie textile en raison de ses qualités exceptionnelles. Dès 1906 et 1907 ont été décrits pour la première fois des cas de fibroses pulmonaires liées à l’amiante. L’étude que M. AURIBAULT, inspecteur départemental du travail, a réalisée sur les travailleurs de l’usine textile de Condé sur Noireau met en évidence la particularité de ce qu’il appelle alors des pneumoconioses et la forte mortalité que ces maladies génèrent : 50 décès en cinq ans, de 1890 à 1895.
Pendant les « Trente Glorieuses », de 1950 à la fin des années 1970, la diffusion de l’amiante s’est effectuée en méconnaissant ses conséquences sur la santé.

L’amiante est considérée comme nocive pour la santé (cancérogène). L’inhalation des fibres ou de la poussière d’amiante peut engendrer des maladies telles que l’asbestose, le cancer du poumon, le cancer du larynx ou le mésothéliome.

L’usage de l’amiante n’est interdit, en France, que depuis le 1er janvier 1997, par le décret n° 96-1133 du 24 décembre 1996 relatif à l’interdiction de l’amiante, pris en application du Code du Travail et du Code de la Consommation. La France se donnait quatre ans pour se débarrasser définitivement de l’amiante ! L’arrêté du 14 décembre 2012 exige, pour les entreprises de retrait et d’encapsulage, l’obtention d’une certification auprès d’organismes certificateurs accrédités. L’arrêté du 14 août 2012 prévoit le contrôle de la valeur limite d’exposition. Les arrêtés des 8 avril et 7 mars 2013 prévoient des mesures de protection collective et des équipements de protection individuelle. Depuis le 19 juillet 2019, le repérage amiante avant travaux est obligatoire pour les professionnels et les particuliers.

La valeur limite d’exposition professionnelle (VLEP) sur 8 heures est de 10 fibres par litre. L’exposition du public ne doit pas dépassée 5 fibres par litre.

Le plomb est un métal utilisé depuis l’Antiquité. Très résistant à la corrosion, il a longtemps servi à la fabrication de conduites d’eau et comme pigment de peinture malgré sa toxicité.

Le risque d’exposition varie selon le mode d’intervention choisi sur les supports concernés par la présence de plomb. Le plomb peut pénétrer dans l’organisme par le nez ou la bouche et avoir des conséquences au niveau du système nerveux, des reins, du système digestif, du système reproductif… Les travailleurs exposés au plomb seraient au moins 110 000 et interviennent principalement dans le bâtiment, l’industrie et l’artisanat.

Les articles R.4412-149, R.4412-152 du Code du Travail réglementent le temps d’exposition au plomb ainsi que les valeurs biologiques à ne pas dépasser. Les articles R.4412-156 à R.4412-159 du Code du Travail mettent en avant les mesures d’hygiène à appliquer en cas d’exposition au plomb.

La Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) sur 8 heures est de 0.1mg/m3. Les Valeurs Limites Biologiques (VLB) à ne pas dépasser sont, elles, fixées à 400µg de plomb par litre de sang pour les hommes et à 300µg/l de sang pour les femmes. De plus, les travailleurs doivent avoir à leur disposition des vestiaires différents pour leurs vêtements de travail et leurs vêtements de ville. Ces vestiaires doivent également être séparés par des douches.

Emises lors d’opérations de transformation, d’usinage et de transport du bois, les poussières de bois peuvent être inhalées par les personnes exposées durant leur travail. En France, les travailleurs, principalement employés dans le secteur du BTP, exposés ou ayant été exposés aux poussières de bois sont environ 500 000.

Classées cancérogène avéré par le CIRC, les poussières de bois représentent la deuxième cause de cancers liés au travail (45% des cancers de fosses nasales et des sinus).

Les articles R.4412-149 et R.4222-10 à R.4222-20 du Code du Travail réglementent le temps d’exposition aux poussières de bois et imposent un recyclage de l’air dans les locaux à pollution spécifique.

La Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) sur 8 heures en atmosphère de travail est de 1 mg/m3. Le contrôle du respect de la valeur limite d’exposition professionnelle par un organisme accrédité doit être réalisé au moins une fois par an.

Les Fibres Céramiques Réfractaires (FCR) sont produites par fusion puis par fibrage de kaolin ou d’oxydes d’alumine et de silice. Les FCR sont mises en œuvre pour des utilisations à plus de 1 000°C.

Classées cancérogènes de catégorie 1B dans le règlement CLP, elles provoquent des irritations mécaniques et des dermites irritatives, un risque d’altération de la fonction respiratoire et de survenue de plaques pleurales.

L’arrêté du 30 mai 2018 relatif aux conditions de mesurage à des fins de contrôle du respect de la valeur limite d’exposition professionnelle aux fibres céramiques réfractaires (FCR) est entré en vigueur au 1er juillet 2018, cet arrêté prend en compte les évolutions de la norme NF X 43-269.

Le contrôle du respect de la valeur limite d’exposition professionnelle aux fibres céramiques réfractaires (FCR) fixée à l’article R. 4412-149 du code du travail à 0,1 fibre/cm3 sur 8 heures, s’effectue notamment par la réalisation de prélèvements d’échantillons et l’analyse de ces derniers.

La Silice Cristalline est un minéral naturellement présent dans la croûte terrestre. Parmi les trois polymorphes les plus fréquemment rencontrés :

      – Le quartz est présent dans la plupart des types de roches.
      – La cristobalite est présente naturellement dans les roches volcaniques ou les bentonites.
      – La tridymite est plus rare que les deux autres formes.

La silice cristalline est avérée cancérogène pour l’homme pour les cancers broncho-pulmonaires. Environ 365000 salariés y sont exposés, notamment dans les secteurs de la construction, des autres industries manufacturières, la réparation et installation de machines et équipements, de la métallurgie et fabrication de produits métalliques, de la fabrication de produits en caoutchouc et en plastique et d’autres produits minéraux non métalliques.

Les articles R.4412-149 et R.2212-1 à 4412-57 du Code du Travail fixent les réglementations quant à la valeur limite d’exposition ainsi que les préventions spécifiques à respecter. Enfin, le décret n°2013-797 du 30 août 2013 et l’arrêté du 4 novembre 2013 fixent des mesures complémentaires visant la protection des travailleurs.

Le contrôle du respect de la Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) est fixée à 0,1mg/m3 sur 8 heures pour le quartz et à 0.05mg/m3 pour la cristobalite et la tridymite.

Pour les poussières sans effet spécifique en qualité de l’air intérieur, la VLEP est fixée à 0,9mg/m3. Elle est fixée à 5mg/m3 pour les poussières sans effet spécifique en qualité de l’air extérieur (sauf indice d’exposition = PNS alvéolaire/5 + Cristobalité/0.1 + quartz/0.05 + tridimite/0.05 <1)

Les Poussières réputées Sans Effet Spécifique (PSES) sont définies comme des poussières ne présentant pas d’effet autre que ceux résultant des conséquences d’une surcharge pulmonaire, à défaut d’avoir pu démontrer un effet spécifique.

L’accumulation de poussières inhalées dans les poumons peut entraîner des surcharges sur les poumons ou sur d’autres organes. Elle peut être à l’origine de désordres progressifs ou de maladies chroniques.

Depuis le 01/07/2023, la Valeur Limite d’Exposition Professionnelle (VLEP) sur 8 heures est fixée 4mg/m3  (seuil inhalable) et à 0,9mg/m3 (seuil alvéolaire). Cependant, s’agissant des mines et des carrières, la VLEP sur 8 heures reste de 10mg/m3 (seuil inhalable) et de 5mg/m3 (seuil alvéolaire). 

Un processus bien défini pour les mesures d'empoussièrement

Stratégie Diagnostic Etapes Ouest Contrôle Environnement Amiante Prélèvement Analyse Désamiantage

La stratégie

Réalisée conformément à la norme NF EN ISO 16000-7 de septembre 2007 et son guide d’application en France, le GA X 46-033 d’Août 2012.

Préalablement à l’établissement de la stratégie, nous procéderons chaque fois que nécessaire à une visite des lieux. Nos chargés de stratégie exploiteront les diagnostics amiante et votre plan de retrait.

La stratégie vous sera livrée pour que s’établisse un dialogue entre vous et nous. Enfin nous vous demanderons un accord formel sur la stratégie livrée.
Vous aurez alors à la présenter à l’avis de votre service de santé au travail et à la représentation.

Mesures environnementales

Nos techniciens préleveurs en situation de responsable d’intervention vérifient avant de poser les pompes de prélèvement la pertinence des éléments de la stratégie, le cas échéant ils l’adaptent ou sollicitent le chargé de stratégie pour toute modification de la stratégie.

Les techniciens procèdent à l’analyse du risque et s’équipent des équipements de protection individuels requis.

La pose respecte les conditions de prélèvement prévues dans le GA X 43-033 Août 2012 et les prescriptions éventuelles de la stratégie, notamment pour ce qui concerne les mises en suspension ou les maintiens en suspension.

Mesures sur opérateurs

Sur la base de vos processus, nous établissons une stratégie, tenant compte de l’empoussièrement attendu en poussières totales et en fibres d’amiante. Nous constituons un groupe d’exposition homogène et ajustons la durée de prélèvement.

Les techniciens procèdent à l’analyse du risque et s’équipent des équipements de protection individuels requis.
La pose respecte les conditions de prélèvement prévues dans la norme NF X 43-269 décembre 2017 et les prescriptions éventuelles de la stratégie.

Tous nos matériels sont entretenus et vérifiés pour garantir leurs qualités métrologiques.